"I like my football on a saturday

Roastbeef on sunday, all right.

I go to Blackpool for my holidays

Sit in the open sunlight"

(The Kinks: "Autumn Almanac")

Ne cherchez pas plus loin! La photo du stade qui illustre ce petit blog, c'est le Bloomfield Road Stadium de Blackpool en 1975 (on a choisi un stade pas trop connu, on a hésité avec celui des Bristol Rovers). Blackpool, c'est la ville des casinos et des jeux, nichée au bord de la mer d'Irlande, au nord de Liverpool. C'est d'ailleurs de la Mersey et de Manchester qu'on vient s'y amuser le week-end, sur les piers (les promenades en bois du bord de mer), et pour y voir la Tour (un sorte de mini tour Eiffel). C'est kitsch à souhait, on joue au bingo. Il y a aussi les machines à sous, vous savez, avec toutes ces pièces de monnaie posées sur des plateaux superposés, en mouvement de va-et-vient:vous lancez votre pièce sur le plateau du haut, elle est censée pousser d'autres pièces qui vont tomber sur le plateau inférieur, lesquelles peuvent encore pousser d'autres pièces qui vont tomber en bas de la machine. Gagné!

Mais revenons au foot! Dans notre souvenir, le stade était sur la droite en rentrant dans la ville en venant de Manchester. On le voyait bien. Le Blackpool FC, après un petit tour de division 1 en 1970, connut une grosse bricole durant la saison 77-78. Après un bon départ, 6ème à la trêve et une moyenne de 11000 spectateurs par match, les mandarines (aussi appelées "the sea siders": "ceux du bord de mer") se mettent à tousser. Pourtant, ils ont un sacré buteur, Hatton, qui va leur marquer 22 buts dans le championnat. Peut-on descendre avec un buteur qui vous met 22 buts? Bien sûr que non! D'ailleurs à Pâques, le club est encore 8ème et ils sont plus de 13000 pour recevoir Burnley. Mais patatras! Sur ses onze derniers matchs, les mandarines enfilent 6 défaites et 5 nuls et finissent premiers relégables... à 1 point de sept équipes, toutes ex-aequo! La poisse pour les mandarines...

Insignes métalliques du Blackpool FC

 Little boy

fulgur29.eklablog.com

Hello! Rentrons sans tarder dans le vif du sujet et définissons les paramètres: dans ce blog "Tremendous goal!", il ne va être question que des clubs britanniques durant la période 1970 à 1979. Durant cette décennie, où le Royaume-Uni alla de crise économique à crise économique, de grèves en grèves, minée par les troubles en Ulster, le foot connu une période enthousiasmante, riche en personnages bien trempés. Les vieux stades vibraient d'une ambiance aujourd'hui oubliée, souvent bon enfant, parfois orageuse.

Ici, vous ne trouverez aucune image chipée sur internet: tout est 100% vintage, résultat de quelques tribulations à West Ham, Maine Road ou Ipswich Town. Bien sûr, vous noterez maintes imperfections: on est loin d'avoir tout compris au foot anglais, les expressions, les jeux de mots. On n'est pas historiens non plus... Mais on a un max de belles photos, de souvenirs de toutes sortes (badges, programmes, magazines "shoot"), et on espère vous surprendre.

Promis, on ne s'intéressera pas qu'aux cadors de la Division One, même si immanquablement vous croiserez souvent Leeds, Liverpool ou Man. Utd. Nous irons à Blackpool ou Cambridge, et ferons quelques excursions en Ecosse.

La revue de maillots ci-dessus est parue dans le "Purnell's encyclopedia of Association football" de 1972 qui a appartenu à un certain Gary Davis de Plymouth, fan de Queens Park Rangers (mention manuscrite "QPR rule* OK" en page de garde)! Il a apporté une petite correction au maillot de York City...

* "rule" = "fait sa loi" ou "commande". Graffiti courant sur les murs dans les années '70 aux alentours des stades. Vu à West Ham, Manchester, etc...

Pour compléter la revue des tenues, et que vous ayez bien en tête les acteurs de ce blog, les pages ci-dessus sont tirées du "football diary 1978" de Manchester United.

Enfin, pour terminer cette introduction, découvrez la collection Esso des écussons de club. En 1971/72, cette collec' fit fureur chez les écoliers britanniques qui tannaient leurs parents pour qu'ils aillent faire de l'essence!

Bon, c'est vrai, la collec' n'est pas complète. Mais la vieille Vauxhall ne consommait pas tant que çà, finalement!

Little boy

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