4 avril 1978: en match à rejouer de la demi-finale de la Cup à Goodison Park (Everton), Manchester United élimine Liverpool le champion d'Europe. Tête de Jimmy Greenhoff et célébration de Sammy Mc Illroy sur la photo du bas. Un des moments de gloire des Red Devils durant les années 1970 durant lesquelles ils n'accrochèrent qu'un titre de champion de division 2 (1975) et une Cup (1977) à leur palmarès. Mais l'assurance du renouveau. (magazine U-ni-ted volume 10 pâques 1979)

Remontés triomphalement de Division 2 en mai 1975, les Red Devils finissent troisièmes du championnat l'année suivante et se font chiper la FA Cup par Southampton! Qu'importe, une belle dynamique est lancée sous la houlette de Doc Docherty. Ils terminent 6ème du championnat 1976-1977, mais surtout, après avoir sorti Leeds United en demi-finale, ils affrontent Liverpool en finale de la FA Cup: les Reds, champions en 1976, récidivent cette année, et attendent d'affronter le flambloyant Borussia Mönchengladbach pour un duel au sommet de l'Europe. Little boy écoute comme d'habitude la finale à la BBC. L'hymne de la Cup, 10 mn avant le coup d'envoi, c'est "Abide with me", cantique chanté par la foule. Puis le "God save the Queen". Et, incroyable, Manchester fait plier les Reds. Ils ont sauvé la décennie 1970. Le public peut chanter "Que sera sera".

UNI-TED!

Finale de la FA Cup 1977 contre Liverpool: 2-1. L'exploit contre les Reds bientôt rois de l'Europe! (photo magazine Onze). Le  samedi 21 mai 1977, devant 99252 spectateurs à Wembley, Manchester United bat les Reds: buts de Pearson (51ème) et Jimmy Greenhoff (55ème) contre but de Case (53ème), soit 3 buts en 4 mn! 4 jours plus tard à Rome, Liverpool allait gagner sa première coupe d'Europe des Clubs Champions à Rome (3-1 conte le Borussia Mônchengladbach de Simonssen). Quel calendrier de dingues!

Wembley 1977: "That's it! That's the Cup!"

Lou Macari (mascotte de ce blog) en action contre les Wolves

Wembley 1977 Manchester United 2 - Liverpool FC 1

Gordon Hill, ailier gauche des Red Devils. Arrive de Millwall fin 1975 et devient vite la coqueluche des supporters. Trois belles années à Old Trafford, avant d'être incompréhensiblement vendu à Derby County par Dave Sexton, le nouvel entraîneur de Manchester United (ancien entraîneur du légendaire QPR 1974-1976) Hill marque 15 buts en 1976-1976 17 buts en 1977-1978 (rien qu'en championnat), et il n'est pas avant-centre. Comment MU a-t-il pu le laisser partir? 

Gordon Hill in action

Manchester United-Leeds United! (demi-finale de FA Cup 1977?) Le retour des héros. Cette fois, Steve Coppell donne la victoire aux Reds. Photo du haut: l'Ecossais Gordon Mc  Queen, figure de Leeds United, qui allait signer à Manchester United en février 1978, déclarant: "99% des joueurs qui disent qu'ils ne veulent pas jouer à Manchester United sont de fieffés menteurs". Mc Queen, quel joueur de la tête! Sa blessure avant la World Cup en Argentine 1978 allait sérieusement handicaper les Ecossais.

Steve Coppell (born 1955). Arrive de Tranmere Rovers en 1975, aide les Red Devils à remonter en Division 1. Milieu offensif (côté droit), souvent retenu en équipe d'Angleterre, il va apporter aux Red Devils une qualité technique indéniable. Petit gabarit (1,73m), belle élégance balle au pied

Stuart Pearson' dit "Pancho" (born 1949). De 1974 à 1979 à Manchester United, en provenance de Hull City. Avant-centre emblématique de la résurrection du club, célébrant ses buts le pouce levé, ou le poing serré. Quelques sélections en équipe nationale. Figure du Manchester United de Tommy Docherty

Joe Jordan! (born 1951), héros du grand Leeds United. Appelé "le requin" (il portait un dentier depuis un choc dans ses années de foot étant gamin). Il arrive à Manchester United en janvier 1978, un mois avant son co-équipier Gordon Mac Queen. United finit la décennie en pillant la vitrine du roi nu: Leeds United. En médaillon: Rod Stewart, supporter de la Tartan Army.

Gordon Mac Queen (born 1952), pilier avec Clarke de la défense de Leeds United à partir de 1972. Vendu à Manchester United en 1978 sans l'avoir vraiment désiré: un des défenseurs fantastiques du championnat anglais des seventies.

Scandale au terme de la finale de la FA Cup. L'entraîneur Tommy Docherty est brutalement licencié pour une histoire d'amour avec une blanchisseuse ou la femme d'un salarié du club.

Bye, bye, doc, fin de la belle histoire. Arrive Dave Sexton (l'entraîneur qui a fait les belles heures de QPR en 1975-1976). Qu'arrive-t-il à Dave? Il prône un foot défensif et costaud, il obtient l'arrivée de poids lourds de Leeds United: Gordon Mc Queen et Joe Jordan. Manchester United toujours tourné vers l'Ecosse. Sauf que Gordon Hill s'en va. Et la parenthèse enchantée des Red Devils se ferme, avec ses joueurs de poche, non s'en retourner une nouvelle fois à Wembley en 1979, cette fois contre Arsenal (2-3), pour une finale "haut en couleur" qui clôturera avec panache la décennie 70 pour les Red Devils, en ayant écarté Liverpool en demi-finale: "Kop that!". (on en parlera dans un épisode "Arsenal", convenez-en)

Pêle-mêle: Old Trafford en août 1978. En bas, la pizzéria de Lou Macari. Et la carte de supporter de Little boy!

Post face: fin août 1978, Little boy marche avec son sac à dos dans le quartier d'Old Trafford. Il vient de Maine Rod où il a pris son billet pour le match City-Liverpool à venir. Il y a ce gars sur le trottoir presque désert. C'est Lou Macari! Vedette des Red Devils (ex-Celtic). Little boy lui demande un autographe. Lou lui demande s'il vient de Paris. La France, c'est Paris. Deux ou trois phrases sur le trottoir... 42 ans après, Little boy se souvient de Lou.

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1972: A Elland Road, Leeds United au fait de sa gloire "détruit" Manchester United 5 buts à 1. Avertissement pour O'Neill à terre (debout Burns et Morgan); Burns sera averti lui aussi, ainsi qu'Alan Clarke et Lorimer côté Leeds.

Manchester United! Premier club anglais vainqueur de la Coupe d'Europe des clubs champions (1968: 4-1 après prolongations contre le Benfica Lisbonne). Ballons d'or: Denis Law (1964), Bobby Charlton (1966) et George Best (1968). Ballons d'or pour un âge d'or. Car, au début des années 1970, les Red Devils ont perdu de leur superbe. Concurrencés, puis devancés par des clubs costauds et plus réguliers: le grand Leeds United, Liverpool FC d'abord, et Manchester City, Arsenal ou l'étonnant Derby County. Et puis il y a cette rivalité entre le doyen Bobby Charlton (né en 1937) et le Nord-Irlandais George Best (né en 1946). En 1971, Best a 25 ans, obtient même un ballon de bronze France-Football, mais est déjà usé, consumé par la gloire, les fêtes et l'alcool. On l'appelle le cinquième Beatles, sa renommée est phénoménale, mais sur le terrain, soudain ça coince.

Rififi entre Morgan et l'emblématique Billy Bremner (Leeds, en blanc). A droite, c'est Bobby Charlton (Leeds-Man Utd de 1972: 5-1)

Après le départ définitif de l'entraîneur Matt Busby (qui protégeait Best), l'Ecossais Tommy Docherty (dit "le Doc") arrive aux commandes du club. Law est parti chez le rival Manchester City, Bobby Charlton arrête sa carrière à 35 ans, Best pète les plombs et arrête un moment le foot (à 26 ans!). Malgré les arrivées des Ecossais Martin Buchan et Lou Macari, Manchester United est relégué en Division 2 au terme de la saison 1973-1974 (C'est un but de Denis Law qui les envoie au purgatoire!)

"Bestie" (Charles Buchan's Soccer gift book 1973)

Ballon d'Or France-Football 1968, Ballon de bronze 1971

Indépassable, inégalable, inimitable(...). Que n'a-t-on dit de George Best. Il électrisait les foules dans l'hiver anglais et ses pelouses boueuses.

Burning the candle at both ends...

Les Red Devils ne restent qu'une année en Division 2: champions en 1974-1975 avec une jeune équipe portée vers l'attaque, et un public extraordinaire (51000 spectateurs en D2, c'est assez dingue). Dans les buts, il y a l'inamovible Alex Stepney (déjà vainqueur de la Coupe d'Europe en 1968). De jeunes joueurs comme Steve Coppell ou Gerry Daly redynamisent l'équipe.

28 avril 1973: à 35 ans, dernier match de Bobby Charlton avec Manchester United à Chelsea. Il a 35 ans. Il ne sera pas de la descente en Division 2 l'année suivante (photo Ian Britton)

Ecussons brodés de Manchester United années 1970

Martin Buchan et le gardien Alex Stepney fêtent le titre de champions de Division 2 1974-1975 avec une moyenne extraordinaire de plus de 51000 spectateurs par match à domicile! (magazine Shoot du 10 juillet 1976)

Finale de la FA Cup 1976 à Wembley: les jaunes de Southampton (Division 2) surprennent Manchester United 1-0. Ici, Sammy Mc Illroy (hors cadre) tire sur le poteau sous le regard impuissant de Lou Macari (en rouge au second plan)

Au mois de mai 1976, la jeune équipe de Tommy Docherty se retrouve en finale de la Cup à Wembley, favoris face aux expérimentés "Saints" de Southampton (division 2). United rate sa finale, et Tommy Docherty doit réconforter Gerry Daly en pleurs à la sortie du terrain (on cherche la photo, dans un "Miroir du Football). Manchester United va revenir à Wembley. Ce sera... l'année suivante, contre l'ogre (et vieil ennemi): les Reds du Liverpool FC. On en parlera bientôt!

Un peu de pub pour faire vivre ce blog :)

(extrait du MU supporters Yearbook n°7)

Le public du Stretford End, Old Trafford

Quelques moyennes de spectateurs:

1974: 46813

1975: 51278

1977: 53709

L'Ecossais Martin Buchan, capitaine des Red Devils durant les années 1970

"Que sera, sera, whatever will be, will be" (chanson bien connue de Doris Day, reprise par les fans de MU en l'honneur de Tommy Docherty)

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Match à Loftus Road! Gerry Francis (QPR) en action, au second plan Lou Macari (Manchester United), la mascotte de ce blog

En 1973, QPR remonte en  première division, c'est un peu le gros coup (ils finissent seconds). L'année suivante, ils sont 11ème au classement, et c'est bien. Vient la saison 1975-1976 où QPR explose tout sur son passage, imperméable aux buts encaissés tant que les buts marqués sont plus nombreux. Et QPR joue pour l'attaque, la réputation du club  gonfle à travers le pays, on dit même que des supporters d'Arsenal viennent à Loftus Road les voir jouer. En  1974-1975, ils se classent 11ème. En 1975-1976, ils manquent le titre d'un point. Et en 1976-1977, on les retrouve 14ème. Ils ont manqué le titre d'un rien, et l'histoire ne ressert pas les plats. Alors il y a ceux qui pensent qu'ils n'existent pas dans l'histoire du football, et ceux qui les ont vu jouer, et qui ne l'oublieront jamais.

Stan Bowles, Queens Park Rangers, à jamais idole des 'Gers

Stan Bowles est appelé le "George Best" de la division 2" C'est injuste: quand il arrive à QPR en 1972, il est déjà passé par Manchester City tout jeune, Bury, Crewe Alexandra et Carlisle. Mais c'est avec QPR qu'il va exploser, scorant 97 buts entre 1972 et 1979 (315 matchs avec les Hoops). Il est aussi appelé "Bonso" ou "the gambler" tant il aime faire des paris de tous genres avec ses collègues. Une certitude: Stan adore jouer au foot, c'est son plaisir, et il va mettre le feu à Loftus Road.

Dave Thomas et Gerry Francis, les fiertés de QPR, dans un magazine anglais.

Dave Thomas! Acheté à Burnley où il avait fait ses belles classes, QPR l'achète en 1972 où il inscrira 27 buts en 182 matchs (pas mal). Il aura 8 sélections en équipe d'Angleterre en 1974-1975. Gerry Francis, de 1968 à 1979 aux 'Gers, c'est un petit gars de Chiswick. 12 sélections et trois buts en équipe nationale. Quand on joue à QPR on n'a pas un gros palmarès. Et pourtant, comment Gerry défonçait les défenses, et quelle allure!.

 Scoop 1978

Et de QPR l'écossais Don Masson (18 buts entre 1974 et 1977)? Ainsi que l'Irlandais Don Givens ( 76 buts avec QPR entre 1972 et 1978). Les photos nous manquent de ces joueurs historiques (ce blog n'édite que des photos de la collection personnelle de Little boy).

Mais si on a trouvé! Donald Masson, milieu de terrain, arrive à 28 ans à QPR après avoir fait l'essentiel de sa carrière à Notts County. Il aime les scampi fritti!

Et l'Irlandais Daniel Joseph Givens, dit "Don", attaquant irlandais et chef d'orchestre de l'équipe, passé par Manchester United et Luton Town avant d'arriver à 23 ans à QPR (1972-1978: 242 matchs et 76 buts). Partira à Birmingham City. 

QPR vs STOKE CITY (photo Tony Duffy)1976-1977

SCOOP MAGAZINE du 23 septembre 1978: Peter EASTOE en couverture.

Rodney MARSH, joueur historique de QPR. Buteur incroyable: il marque 21 buts en division 2 en 1970-1971. Il marque 106 buts en 211 matchs avec QPR et part à Manchester City en mars 1972 pour un gros cachet (où il inscrira 36 pions en 118 matchs).

Grosse blague à Loftus Road! Extrait du "League football 1972-1973. Les QPR sont en train de battre Burnley 2-0 mais le panneau d'affichage est rebelle! C'est l'occasion d'avoir une belle photo de la tribune de Loftus Road derrière le but(elle n'était pas encore couverte, les gamins en pantalon pattes d'èphe escaladaient la palissade pour tenter d'apercevoir le match)

Superbe! Stan Bowles s'en va marquer contre Liverpool! Les reds crient au "hors-jeu", comme d'habitude, mais Stan va au bout de son action. 'programme QPR du 2 février 1974 contre Leicester City.

Stan Bowles against Manchester City (programme QPR du 24 novembre 1973 contre Liverpool): Stan: "j'ai toujours trouvé facile de faire (en football) ce que les autres trouvaient difficile". Quel maillot!

On raconte une histoire: en 1973, Sunderland (division 2) gagne la Cup contre le grand Leeds. C'est un tsunami du foot chez les angliches. Quelques jours plus tard, la Cup est posée sur une estrade sur la pelouse de Sunderland, offerte aux yeux du public super fier. Le public de Sunderland, c'est pas des nains. Arrive à l'échauffement Stan Bowles, qui shoote "accidentellement" sur la Cup, la faisant choir. Le match commence. QPR prend le dessus. Stan Bowles va scorer deux fois. Que fait-il? Il dribble le goal et s'arrête: Il attend le retour du goal de Sunderland en posant le pied sur la ligne, et marque. Le public, ulcéré, envahit le terrain! (extrait du "Sun". C'est vrai?)

Bonus! Terry VENABLES et Gerry FRANCIS entrant sur la pelouse de Loftus Road (Shoot! du 19 novembre 1977), sans doute saison 1972-1973. Vous avez vu le sourire joyeux de Gerry Francis? Le foot pour lui n'était pas un métier, juste un jeu...

La rosette des QPR en 1977-1978. Ben oui, c'est un article du passé...

"I never felt more than like singing the blues

when Rangers win and Chelsea lose,

Oh Rangers you got me

singing the blues"

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Loftus Road, antre des QPR dans le quartier de White City à Londres, pas loin de Shepherd Bush, à 1,50 km au nord du marché de Portobello. On est dans le Nord-ouest de la ville, pas très loin des studios de la BBC. Derrière le stade, la rue c'est South Africa Road. Dans les années 1970, 30000 places, dont 23000 couvertes.. Record d'affluence: 35353 spectateurs contre Leeds United le 28 avril 1974.

Quelques moyennes de spectateurs:

1973-1974 ; 19892 spectateurs

1974-1975: 23971 spectateurs

1976- 1977: 21061 spectateurs

Dans les années 1974-1975, il y avait cette émission en France sur la troisième chaîne vers 20h le dimanche soir, où Michel Dhrey présentait des buts du foot européen. Et, parce que le stade de QPR n'était pas loin des studios de la BBC et que les 'Gers faisaient feu de tous bois, nous arrivaient des images extraordinaires de Loftus Road, des buts formidables de cette équipe au maillot rayé horizontalement bleu et blanc, avec ce public massé derrière le but, à toucher le terrain, déchaîné lorsque Stan Bowles, Gerry Francis ou Don Givens scorait.

Duel dans le ciel entre David O'Leary (Arsenal n°5) et Dave Webb (QPR), saison 1975-1976 (magazine Shoot, 7 août 1976)

QPR a un palmarès bien maigre: une victoire en coupe de la League 1967. En 1973, après deux rechutes ils remontent en division 1. L'entraîneur Dave Sexton arrive en 1974. Et, là, l'équipe des Rangers va commencer à développer un des jeux les plus enthousiasmants du pays, avec des joueurs portés vers l'attaque qui vont faire vivre au club ses plus belles années.

Sur une page, le magazine populaire "Shoot" explique comment, durant la saison 1975-1976, la place de leader du championnat changea 22 fois. QPR finit premier pendant 10 jours, avant que Liverpool ne gagne son match en retard contre les Wolves (souvent décisifs en fin de championnat: c'est eux qui privèrent Leeds du titre en 1972). Dave Sexton, entraîneur de QPR: "on a vraiment apprécié d'être champions pendant 10 jours". Tout le monde savait que Liverpool n'allait pas rater la dernière marche cette fois, aidé par une fédération très conciliante, coiffant au poteau l'équipe la plus attrayante et ébouriffante de l'année, et sans doute de la décennie: QPR

Programme de League Cup contre Tottenham le 8 octobre 1973. QPR vient de remonter en division 1. Leur équipe est superbe. En face, côté Spurs, ce n'est pas mal non plus!

Il y a deux manières de célébrer une victoire contre Arsenal: en haut Frank Mc Lintock et Dave Thomas préfèrent du lait, mais ci-dessus en vert Phil Parkes opte pour le Champagne! ( programme QPR du 24 novembre 1973 contre Liverpool)

"Le premier et le dernier": le tacle désespéré de George Best contre Dave Clement (victoire de QPR), et en dessous la première victoire de QPR à Stamford Bridge contre Chelsea (but de Stan Bowles de la tête) - programme de QPR du 2 février 1974 contre Leicester City

Terry Mancini (QPR) in action, against Stoke City's Mike Pejic (à gauche) -programme QPR du 27 octobre 1973 contre Arsenal, photo John Brough

"Love is in the air, everywhere you look around". Dave Thomas (QPR) impérial dans les airs face à Manchester United (programme QPR du 27 octobre 1973 contre Arsenal, photo John Brough again)

"Oh me lads, you should of seen us coming

running down the Uxbridge road*.

You should of seen us coming.

All the lads and lasses smile upon their faces,

running down the Uxbrige Road,

to see the Queens Park Rangers"

*Uxbridge Road est la rue qui traverse tout le quartier de White City d'ouest en est

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On ne peut en rester là avec une équipe pareille! QPR entre 1974 et 1977, c'était trop bien. Bowles, Givens, Giles, Francis and ol' moulties. Part two à venir!

Ipswich, le soir du match contre Liverpool. La foule chantait sur l'air de "Grease". Liverpool est venu gagner quand même.

Old Trafford, avec l'horloge arrêtée à l'heure du drame de Munich pour les Busby Babes. En août 1978, la boutique des supporters avait été victime d'un acte de malveillance (incendie). D'où le "R" de"Red devils" manquant. Lou Macari tenait une pizzéria à deux pâtés de maisons de là.

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